"La naturopathie foudroyée"Robert Masson
« La naturopathie foudroyée« . Quel titre !
Le sous-titre nous révèle « mythes, mensonges et erreurs graves en nutrition et en naturopathie ». J’étais en train de m’intéresser à d’autres ouvrages mais son titre m’a interpellé, je les ai donc mis de côté pour l’étudier tout de suite, et je dois dire, que je me suis régalée. Enfin un naturopathe digne de ce nom remet les pendules à l’heure! Il nous dit que la naturopathie a commencé à l’aube des temps lorsque les chasseurs, après avoir festoyé, se sont mis à jeûner spontanément et ont vu leurs malaises digestifs disparaître. Mais aussi les guerriers cicatrisaient après avoir appliqué un broya de plantes aromatiques, des vieillards aux articulations déformées ont vu leurs douleurs régresser grâce à des applications de limon chaud de la rivière etc.
Robert Masson a consacré la plus grande partie de sa vie à pratiquer et enseigner la naturopathie. Il s’est toujours intéressé aux dernières recherches qu’il a mises en application à travers une méthode logique, rationnelle et adaptable au plus grand nombre.
C’est parce qu’il a été confronté à une maladie cardiaque grave dès l’âge de 15 ans et que les médecins ne lui donnaient pas 3 ans à vivre que Robert Masson s’est mis à étudier les médecines naturelles pour tenter d’échapper à la mort. Ses recherches lui ont permis de trouver les causes de sa maladie et de se guérir en appliquant les méthodes de santé alternative. Il y a consacré sa vie. En 1990 il a reçu le prix international de l’académie diplomatique de la paix au mérite des médecines naturelles et il a même enseigné à la faculté de médecine Paris-XIII. L’école de naturopathie Robert Masson a une renommée internationale.
Dans cet ouvrage, Robert Masson s’érige contre les dangers gravissimes du crudivorisme, du végétalisme, du dissocié et de l’alimentation dite spécifique et naturelle. Il a voulu dénoncer les nombreuses dérives d’une certaine forme de naturopathie qui vont à l’encontre du bon sens et de la santé.
« Si ce livre contribue à une naturopathie à visage humain, où le plaisir de vivre n’est en aucun cas antinomique de la santé et/ou le respect de la physiologie s’accorde telle une symphonie avec le mode de vie, je penserai peut-être que mon passage dans ce monde n’aura pas été totalement inutile. »
Voici quelques observations sur des sujets très sensibles en ce moment:
L'homme est crudivore : qui mange cru mange juste! Faux!
Il nous fait une comparaison entre l’homme et l’animal:
la vitalité d’un animal se répartit à 25 % sur le plan cortical cérébral et 75 % sur le plan végétatif viscéral, donc métaboliques et digestif. Le capital enzymatique est énorme. L’animal peut digérer le totalement cru.
La vitalité de l’homme se répartit à 75 % sur le plan cortical, cérébral, cérébro-spinal et 25 % sur le plan végétatif viscéral, donc métabolique et digestif. Son capital enzymatique est faible, et son alimentation doit être un quart cru (apport vitamines hydrosolubles) et 3 quarts cuite (pré digestion des aliments). La cuisson permet une meilleure digestibilité des aliments. Prenons pour exemple la pomme de terre qui crue, est digeste à 14 à 18 % et cuite à plus de 96 %. Même exemple pour la banane qui crue à une digestibilité de 20 % pour 92 % de cuite. En conclusion : « qui mange cru, mange faux ».
Que mange alors le crudivore?
Il mange des fruits aqueux car ils sont faciles à utiliser entre les repas. Il peut en consommer entre 1 et 3 kilos par jour. Malheureusement, cette quantité est dangereuse pour beaucoup d’individus du fait de leur apport en sucres qui aura tendance à fermenter et à acidifier le terrain. Et plus l’individu est frileux et fatigable, moins il pourra supporter les acides des fruits.
L’alimentation végétale comprenant au repas céréales + légumineuses, par exempl