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4 questions pour déterminer votre mission personnelle



S’interroger sur ce que l’on veut accomplir dans la vie et comment utiliser ce que l’on a de meilleur en soi pour le mettre au service d’un objectif qui a du sens est une étape cruciale pour trouver sa voie.

Lorsqu’on sait répondre à ces questions, on peut focaliser son énergie sur quelque chose qui nous correspond pleinement.

Il faut donc être à l’écoute de soi-même, se poser les bonnes questions et y répondre honnêtement.

Quel est mon système de valeurs?

Les valeurs sont notre cadre de référence au quotidien. Elles dictent nos actions, nos comportements et nos choix, de façon plus ou moins consciente.

Il ne faut pas confondre valeurs et morale. Les valeurs sont des principes personnels, inhérents à notre personnalité. La morale nous indique ce qui est considéré par la société comme bien ou mal, juste ou injuste, convenable ou non; c’est un système de croyances que nous avons acquis, à travers notre éducation, les règles de notre société, ou notre religion. La morale nous est imposée; les valeurs, bien qu’influencées par notre éducation, sont choisies.

Chacun a son propre système de valeurs et d’anti-valeurs. Une valeur ne peut donc être bonne ou mauvaise à proprement parler. Ce qui est une valeur pour l’un peut être une anti-valeur pour l’autre. La curiosité, par exemple, peut être considérée comme à la fois positive, dans le sens d’ouverture d’esprit, et négative : « la curiosité est un vilain défaut”.

Selon la situation vécue, certaines valeurs vont se manifester plus que d’autres, créant notre échelle de valeurs. En haut de l’échelle se trouvent les valeurs prioritaires, celles qui orientent notre quotidien. On les appelle aussi « valeurs vécues », parce que ce sont des valeurs qui sont déjà pleinement intégrées à notre comportement et se reflètent dans nos actions. Par exemple, on peut être naturellement patient, honnête, ou enthousiaste, sans avoir à se forcer.

A l’échelon du dessous se trouvent les « valeurs proclamées ». Ce sont les valeurs que l’on revendique, celles qu’on aimerait avoir mais qu’on a du mal à appliquer au quotidien. Par exemple, on peut avoir l’optimisme comme valeur, mais avoir tendance à toujours voir le pire coté des choses. On va alors s’efforcer de faire preuve de plus d’optimiste au quotidien, en travaillant notre attitude.

Les valeurs déclarées sont des valeurs que l’on choisit et qu’on va pouvoir développer pour les intégrer à nos actions.

Exercice

Pour définir ton système de valeurs, liste tes valeurs et classe-les par ordre de priorité.

Pour cela, commence par te poser quelques questions:

  • Qu’est ce qui compte le plus pour moi?

  • Qu’est ce que je valorise ou que j’admire chez les autres?

  • Qu’est ce qui m’anime? Me motive?

  • Qu’est ce qui me dérange?

  • Qu’est-ce qui me met en colère ?

  • Qu’est-ce que j’évite?

Analyse ton comportement pour comprendre quelles valeurs tu appliques au quotidien. Penche-toi aussi sur ta part d’ombre. De quoi es-tu le moins fier? Quel genre de personne aimerais-tu être? Qu’est-ce que tu aimerais changer?

En quoi suis-je doué(e)?

Talents, dons, aptitudes…autant de mots pour définir ce qui nous vient facilement. Ce peut être les chiffres, la communication, la pédagogie, la créativité…ou quelque chose de plus précis comme la sculpture, la réparation de voitures, le bricolage, les langues…

Maintenant que tu sais quelles valeurs t’animent, identifie ce que tu fais de mieux. Prends aussi en compte les compétences et les connaissances acquises. Il s’agit d’identifier quel est ton potentiel.

L’exercice peut s’avérer difficile pour plusieurs raisons. D’une part, certains talents peuvent prendre des années à être découverts, si on n’a jamais eu l’occasion de les mettre en œuvre. D’autre part, on a parfois du mal à reconnaitre certains talents, parce qu’on y fait appel tellement naturellement et sans effort qu’on ne s’en rend pas compte. Et enfin, nos talents peuvent parfois être inhibés sous l’influence de notre environnement, de ce qui est considéré comme utile, respectable ou socialement reconnu. Combien de parents n’ont pas laissé leurs petits garçons s’essayer à la danse classique parce que c’était « un truc de fille » (ou à la boxe pour les petites filles)?

Exercice

Là encore, pose-toi les bonnes questions pour identifier tes talents:

  • Qu’est ce que je fais de mieux?

  • Quand est-ce que j’ai l’impression de donner le meilleur de moi-même?

  • Quand est-ce que je me sens sûr de moi?

  • Quels compliments me fait-on le plus souvent?

Si tu es en panne d’inspiration, pose ces questions à ton entourage.

Qu’est ce qui me donne de l’énergie?

Une fois que tu as identifié tes talents, il te faut définir ce que tu aimes faire. Les deux sont souvent liés. On prend généralement d’autant plus de plaisir à faire quelque chose qu’on est doué pour le faire.

Cela dit, il ne s’agit pas forcément de lister des activités mais plutôt d’identifier, de manière générale, ce qui te donne de l’énergie, ce qui te fait sentir vivant et t’absorbe, tant dans ta vie personnelle que professionnelle. Ça peut donc être une activité précise mais ça peut aussi être un sujet, une cause, un moment de bonheur. Aller au musée, cueillir des champignons, aider un client à trouver des solutions à un problème précis, rencontrer de nouvelles personnes, apprendre des nouvelles langues…

Exercice

Quelques questions pour t’aider:

  • Qu’est ce qui m’intéresse? Me donne de l’énergie?

  • De quoi puis-je parler pendant des heures?

  • Qu’est ce qui me rend joyeux?

On conseille souvent de se tourner vers son enfance pour identifier ses passions. Quand on est enfant, on ne se préoccupe pas de ce qu’il faut ou ne faut pas faire, des « qu’en dira t’on ». On va naturellement vers ce qui nous attire. On expérimente des choses nouvelles sans honte, timidité ou à priori.

Il s’agit de retrouver ces activités que l’on aimait enfant, que l’on a souvent délaissées sous l’influence des autres, par souci de se fondre dans le moule.

Essaye de te souvenir ou demande à tes parents, grands-parents ou frères et sœurs:

  • Qu’est ce que j’aimais faire quand j’étais enfant?

  • Sur quoi je passais des heures?

  • Qu’est ce qui me rendait curieux?

  • Qu’est ce que je rêvais d’accomplir?

Nous voilà maintenant avec trois des quatre composants de la recette: ce qui compte pour moi, les talents que je peux mettre en œuvre et ce qui m’attire. Il manque l’ingrédient final et essentiel pour définir notre mission: le but.

Quel est l’impact que je veux avoir?

Le but est la pièce manquante entre un travail qui nous plait parce qu’on peut le faire bien et qu’il nous intéresse, et une vocation. Lorsqu’on peut inscrire notre travail dans un but plus large que celui de gagner de l’argent (et de permettre à l’organisation qui nous emploie de fonctionner), on peut donner un sens à sa vie. On se sent utile et à notre place.

Réfléchir à ce qu’on veut dans la vie, à nos aspirations, à ce que l’on veut accomplir, est une étape essentielle. A la fin de nos études, beaucoup d’entre nous s’engouffrent tête baissée dans une carrière sans vraiment se poser ces questions. Ils suivent la voie de leurs parents, de leurs amis, du raisonnable sans trop savoir pourquoi.

Aristote disait : « Là où vos talents et les besoins du monde se rencontrent, là se trouve votre vocation ». Il s’agit maintenant d’identifier les besoins du monde qu’on veut servir pour donner une direction, un cadre et un champ d’actions à notre mission.

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Ecrire sa mission personnelle

Maintenant que tu as répondu aux quatre questions, tu disposes des éléments pour définir ta mission…et tu te demandes surement à ce stade à quoi cela ressemble, concrètement, une mission personnelle.

La mission personnelle peut prendre différentes formes. On conseille souvent de la définir sous forme d’une déclaration d’une ou deux phrases qui décrirait le but que l’on cherche à atteindre et comment on compte y arriver.

Par exemple, le site Action for happiness conseille d’écrire sa mission (« purpose ») sous la forme: « Ma mission est d’utiliser mes (talents) et (passions) pour (accomplir mon objectif). ». Un résultat possible pourrait être: « Ma mission est d’utiliser mes talents d’ingénieur et ma passion pour les énergies alternatives pour contribuer au développement de solutions à la crise climatique ».

Dans une video pour TEDxMalibu, Adam Leipzig propose lui une autre méthode pour trouver sa mission personnelle en 5 minutes. Il suffirait de répondre à 5 questions: Qui suis-je? Qu’est ce je fais? Pour qui je le fais? En quoi est ce que je réponds à leur besoin? Quel est l’impact de mon action sur eux? Par exemple, une mission pourrait être « J’écris des livres pour enfants pour les aider à s’endormir et pour qu’ils fassent des rêves extraordinaires ».

Un troisième modèle possible est celui de Steve Pavlina qui a pour mission: « De vivre consciemment et courageusement, de vibrer d’amour et de compassion, d’éveiller les grands esprits qui sommeillent chez les autres, et de quitter ce monde en paix ».

Les deux premiers modèles sont assez précis en termes d’objectifs et de la façon d’y parvenir. Il cantonne une mission à un métier très particulier. L’exemple de Steve Pavlina, en revanche, est beaucoup plus large (et aussi un peu plus lourd). Ce qui veut dire d’une part que cette mission peut s’appliquer à tous les aspects de notre vie et d’autre part qu’il existe plusieurs métiers qui pourraient potentiellement servir cette mission.

Je pense qu’une mission personnelle doit pouvoir s’appliquer autant dans la vie personnelle que professionnelle. Je ne suis pas sure qu’elle doive forcément prendre la forme d’une phrase. Ce qui compte, ce n’est pas d’en tirer une belle formule, mais de réussir à allier les quatre éléments qui la composent pour se donner une direction qui fait profondément sens et qui est en accord avec nous-même. A nous ensuite de lui donner la forme qui nous parle le plus.

Conclusion

Une mission ne se révèle pas en cinq minutes. Et elle n’est pas immuable. Elle peut évoluer dans le temps, au fur et à mesure de nos expériences, de notre découverte du monde et de nous-mêmes. L’important est de toujours garder à l’esprit la vision de qui je veux être et de ce que je veux accomplir pour s’assurer que les deux sont en harmonie et pouvoir tendre vers quelque chose qui fait profondément sens et nous épanouit.

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